Nouvelles perspectives d'avenir pour l'aéroport de Nîmes
27-04-2009 14h23
Développement
L'Etat assurera la poursuite du contrôle du trafic aérien sur l'aéroport de Nîmes-Garons après le départ de la base aéronavale, écartant ainsi la menace d'une éventuellement fermeture.
Parce que le contrôle aérien des vols commerciaux est actuellement assuré par les militaires de la base aéronavale, sa fermeture, prévue en 2011 dans le cadre de la nouvelle carte militaire, mettait également en péril la continuité de l'activité aéroportuaire civile représentant quelque750 emplois.
Or, le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Dominique Bussereau vient officiellement d'annoncer à Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, président de la communauté d'agglomération Nîmes-Métropôle et président du syndicat mixte de l'aéroport de Garons que "la continuité du service de contrôle aérien sera assurée par la Direction générale de l'aviation civile, sans coût supplémentaire pour le syndicat mixte".
Rappelons qu'en 2011, les 1 332 marins qui occupent encore la base nîmoise déménageront et seront remplacés par les 1112 militaires du 503ème Régiment du train de Martignas-sur-Jalle (Gironde). Quant aux personnels civils, 31 postes seront supprimés dans le courant de l'année 2009, 116 autres le seront en 2010 et la cinquantaine de postes restants disparaîtront à leur tour lors de la fermeture de la base en 2011.