Merlin Gérin: un avenir incertain
30-01-2009 09h02
Finances
Afin de maintenir sa compétitivité, le groupe français Schneider Electric a adopté un programme de réduction des coûts. Une nouvelle menace qui pèse sur sa filiale Merlin Gérin basée à Alès.
Une étude menée en 2007, concluait que la société devait économiser 3 % de son chiffre d'affaires pour rester compétitive. Au regard de ce résultat, la direction a adopté un programme de réduction des coûts sur trois ans destiné à économiser pas moins de 600 millions d'€ sur les coûts de structure d'ici à 2011, ainsi que 600 à 800 millions d'€ supplémentaires dans ses usines.
Un programme qui passera nécessairement par des suppressions d'emplois. Ainsi, alors qu'aux Etats-Unis, 500 suppressions de postes sont déjà effectives, ce sont en France 630 emplois qui sont aujourd'hui menacés: 220 concerneraient les équipes commerciales, 130 à 150 les ressources humaines, et 264 les sites des sociétés Grady, à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), Barentin (Seine-Maritime), et Merlin Gérin, à Alès (Gard), dont la fabrication de mini disjoncteurs serait délocalisée en Bulgarie.