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AOC du Languedoc: la nouvelle donne 20-05-2009 14h23 Développement En proie à d'importantes difficultés, les AOC du Languedoc engagent un repositionnement stratégique basé sur la valorisation des vins régionaux. En neuf ans, les AOC du Languedoc ont perdu 340 000 hl de commercialisation. Et la campagne en cours n’augure rien de meilleur puisque le volume de transaction au 31 mars affiche un retard de 72 000 hl par rapport à la campagne précédente. Malgré cette forte diminution des volumes, les prix des vins en vrac n’ont guère évolué. Après une hausse sensible dans les années 2000 à 2002, les cours ont à nouveau baissé pour se retrouver quasiment au même niveau qu’en 98 (70 à 75 € l’hl). En 2006 et 2007, années fastes pour l’exportation des vins français, alors que toutes les autres régions AOC françaises étaient en progression, seules les AOC du Languedoc étaient en recul. Entre 2004 et 2007, le Languedoc a perdu 45 000 hl (-30%) sur son premier marché, l’Allemagne. Ses ventes à l’export sont en recul de 20% sur cette même période. Philippe Coste, président du CIVL, souligne "Les volumes que nous avons perdu sont essentiellement sur des marchés premier prix pour le hard discount. Tout le monde sait bien que ce n’est pas sur ce créneau que nous pouvons progresser. Le Corbière à 1,5€ correspond à des vins de consommation courante dont les volumes ne cessent de décroître. Jusqu’à présent, nous avions peu d’opérateurs engagés sur une valorisation de nos produits. Nous étions plus dans une logique d’écoulement que de valorisation du produit. Mais la donne est en train de changer avec des entreprises comme Gérard Bertrand, Paul Mas, Jeanjean ou Skalli qui ont compris l’intérêt de miser sur une valorisation des vins régionaux." Ainsi, Pour Philippe Coste, ces résultats sont le reflet, non pas de contre performance, mais d'une évolution du marché à laquelle il entend répondre avec un repositionnement du marché vers des produits plus valorisés
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